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Première phrase : Jeudi 6 octobre 1949 Paris. À sept heures, par une morne soirée sur la rive gauche, Julia entreprit de faire rôtir des pigeons pour la deuxième fois de sa vie.
L'histoire : Julie a la trentaine. Elle est secrétaire en interim, habite New York et trouve que sa vie manque cruellement de sel. Après un bref séjour chez ses parents, elle rapporte dans ses valises le livre de cuisine de sa mère. Ce livre, c'est Mastering the Art of French Cooking, de Julia Child. L'équivalent américain de notre Je sais cuisiner de Ginette Mathiot. Le livre que toutes les mères de famille possédaient sur l'une des étagères de leur cuisine dans les annés 60.
De retour à New York Julie a une révélation. Elle se lance un challenge, celui de faire en 365 jours les 554 recettes du livre. Et de raconter ses aventures culinaires sur un blog : The Julie/Julia project. Cette histoire est une histoire vraie. Julie Powell existe. Et depuis le succès phénoménal de son blog, elle a arrêté son job en interim et s'est consacrée à l'écriture, celle du livre qu'on tient entre ses mains.
Mon commentaire : Soaz a "faim de livre", alors quoi de plus normal que de parler de livre de cuisine ! Julie/Julia m'a plu pour la découverte de la vraie Julia Child, celle de la télé américaine, qui a découvert la cuisine française lors d'un long séjour en France. Pour prolonger la lecture, on peut même voir le film Julie et Julia dans lequel Meryl Streep joue Julia Child. On découvre un personnage vivant, curieux, gourmand. Julia Child a raconté son premier repas dans un restaurant de Rouen comme une expérience qui lui a ouvert à la fois l'âme et l'esprit. Julia Child fait de la bonne chère une vraie aventure spirituelle.
Pour feuilleter quelques pages du livre Mastering the Art of French Cooking, on peut se rendre là :
http://www.amazon.fr/gp/reader/0375413405/ref=sib_dp_pt#reader-page
Je suis allée feuilleter les quelques pages proposées par le lien. Mon mauvais anglais ne m'a pas permis d'en apprécier le texte...mais je me suis régalée des illustrations au trait, regardant le pilon, je me suis laissée transporter en provence, humant bon l'odeur du bois d'olivier et j'en ai ressenti sa douceur. J'ai retrouvé une âme (de cuisière)dans chaque ustensile.Merci pour ce conseil de lecture et de film aussi car voir jouer Meryl streep c'est toujours un plaisir.
RépondreSupprimerOn apprend vraiment plein de choses avec le film. La passion de la gastronomie est vraiment bien jouée. Il y a notamment un passage où Meryl Streep se rend chez Dehillerin (je crois ?) cette boutique centenaire des Halles spécialisée dans les ustensiles de cuisine. Un voyage au pays des cordons bleus !
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