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Première phrase : Le matin où cela arriva - la fin de mon monde merveilleux - je n'avais pas arrosé le buisson de lilas devant le cabinet de travail de mon père.
Présentation de l'éditeur : Esther Rudomin avait dix ans quand son monde bascula. Jusque là elle avait cru que sa vie heureuse dans la ville polonaise de Wilno durerait toujours. Elle chérissait tout, depuis les lilas du jardin de son grand-père jusqu'au pain beurré qu'elle mangeait tous les matins pour son petit déjeuner. Et lorsque les armées d'Hitler envahirent la Pologne, en 1939, et que les Russes occupèrent Wilno un an plus tard, le monde d'Esther resta intact: pour elle, les guerres et les bombes s'arrêtaient à la grille du jardin. Mais, un matin de juillet 1941, deux soldats russes, baïonette au canon, se présentèrent.
Mon commentaire : On dit de ce livre, paru en France en 1986, qu'il est un "grand document qui vivra dans la mémoire de chaque lecteur". Je l'ai lu à sa sortie, il m'avait été offert par une personne précieuse. Et j'avais pris ce livre comme un témoignage, très fort, d'une époque pas si lointaine qu'on m'aurait fait, à moi. Il vit depuis lors dans ma mémoire de jeune lectrice devenue grande.
ce livre me rappelle de loin mais parce qu'il traite un peu du même sujet : "Quand Hitler s'empara du lapin rose" de Judith Kerr, qui parle de l'exil d'une famille juive dans de nombreux pays (la Suisse, la France, l'Angleterre...).
RépondreSupprimerJe ne me rappelle que des émotions de ce roman, que j'ai lu il y a déjà pas mal de temps mais je me souviens de la petite Anna, de l'image de ce père qui se bat pour sa famille, de cette course dans l'exil.
C'est fou comme les romans nous en rappellent d'autres qui nous en rappellent d'autres.
Oui, c'est vrai. Et j'aime bien aussi cet état, quand on se souvient de l'ambiance d'un roman et plus trop de l'histoire ou alors très vaguement. C'est ça la petite musique d'un livre, je trouve.
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