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Ce livre a reçu plus d'une dizaine de distinctions (13 au total) dont le Grand Prix des Lectrices de Elle en 2007, comme en son temps (en 2000), Le Problème Avec Jane. Je fais ce rapprochement parce qu'il s'agit dans les deux livres d'une personne qui reçoit le manuscrit anonyme de l'histoire de sa vie. Là où dans mon souvenir, Le Problème avec Jane était assez léger, Garden Of Love est teinté d'une ambiance polar. L'écriture est vraiment bien rythmée, on est impatient de savoir de quoi il retourne, mais l'univers est très obscur.
Celui qui reçoit le manuscrit est un flic, un peu looser, un peu porté sur la bouteille. Les passages du manuscrit, de sa vie, de son errance se superposent. On suit alors la vie des diférents personnages (des doubles de l'écrivain, du personnage ?) dans des méandres, leurs itinéraires sont entrecoupés, on découvre des pans de leur vie, dans des clairs obscurs. C'est touffu et l'intrigue s'éclaire petit à petit.
En résumé, j'ai vraiment été portée par la lecture, j'ai dévoré le livre. Mais je ne sais pas trop quoi en penser au final. Oui, il y a toute une réflexion sur le Bien, le Mal et la Rédemption. Mais je suis un peu perdue. Qu'en retirer ? L'avez-vous lu ou en avez-vous entendu parler ? Je serais curieuse de connaître votre opinion.
J'avais entendu parler de ce roman, de cette noirceur mêlée à la légereté. Pour ma part, j'ai à la maison "Toute la nuit devant nous" mais je dois avouer que je ne l'ai pas encore lu. J'avais été attirée par ce qu'on m'en a dit, la manière dont on m'a parlé de ces histoires d'adolescents, dont le mélange de douceur et de cruauté envoûte totalement et dont le terme "polar" qui qualifiait parfois cette oeuvre (son oeuvre, peut-être, de manière plus global) était vrai tout en le dépassant complètement.
RépondreSupprimerC'est d'ailleurs fascinant ce mélange, à quel point ça peu parfois te déranger et t'attirer, comme si tes mains ne pouvaient plus se décoller du livre. Ca me rappelle, d'une certaine façon (et je ne sais pas si c'est vrai pour "Garden of love") l'écriture de Laura Kasischke.
Oui, c'est vrai Adonide. C'est le meme sentiment. Un peu glauque, mais prenant parce qu'il se cache quelque chose derrière tout ça. Le trouble de l'ame humaine...
RépondreSupprimerMarcus Malte assistera à un café littéraire vendredi 29 janvier à ST Paul 3 château dans la drome dans le cadre du salon du livre de la littérature jeunesse ; avis aux amateurs
RépondreSupprimerMerci pour l'info !
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